Port-au-Prince : les récents cambriolages du Palais de Justice sont politiques, d'après le CG

Depuis la nouvelle prise de fonction de Me Jacques Lafontant, de plus en plus fréquemment des individus pénètrent par effraction dans les locaux du Palais de Justice dont la relocalisation est fortement réclamée. Le CG a assimilé ces actes à des actions purement politiques visant à lui rendre la vie dure.

Crédit Photo: Haiti Libre
Port-au-Prince : les récents cambriolages du Palais de Justice sont politiques, d'après le CG

Le Palais de Justice a été une nouvelle fois saccagé par des individus non identifiés, dans la nuit du dimanche 5 juin 2022. Cette situation est devenue notre tasse de thé. En réaction à cette dernière intrusion, le Commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Jacques Lafontant, a déclaré que ces actions malhonnêtes visent à déstabiliser le bon fonctionnement du Palais de justice en vue de le pousser à la démission.

Le CG de Port-au-Prince, Me Jacques Lafontant se dit fatigué de procéder à chaque fois à des constats récurrents pour les mêmes causes. Il croit dur comme fer que ce sont des actions purement politiques visant à déstabiliser l'institution.

''La vandalisation du Palais est un acte purement politique. Ceux qui sont derrière ces actions malhonnêtes ne veulent qu'une chose : ma démission" a fait savoir le chef de la poursuite de la capitale, qui dit attendre que sa demande de relocalisation du Parquet soit matérialisée.

"Les dirigeants ont perdu le contrôle de cet espace. Ce n'est plus un secret pour personne. De ce fait, il faut relocaliser le Palais de justice pour que nous puissions travailler dans la paix et dans sérénité" a renchéri le CG. 

Les actes de vandalisme du Palais de justice sont de plus en plus fréquents au niveau du Parquet de Port-au-Prince. Des individus dont les identités restent encore à déterminer se sont introduits à 4 reprises et ont emporté plusieurs dossiers ainsi que des matériels nécessaires.

Des constats légaux dressés, des enquêtes enclenchées, des promesses faites, les malfrats sont libres comme le vent. Combien d'actes de ce genre faut-il encore enregistrer pour que les autorités prennent des mesures permettant de garantir la sécurité des dossiers et des pièces à conviction.

 

Paul MARTIAL


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