Est-il nécessaire de connaître Jésus aujourd’hui ?

Le monde offre tellement d’options de savoir, tant en matière de science qu’en matière de philosophie, qu’il devient de plus en plus difficile pour l’homme du 21è siècle de s’intéresser à ce qu’on appelle savoir non scientifique, encore moins à Jésus-Christ, un simple personnage biblique pour beaucoup au même titre qu’Abraham, Moise, David, Salomon etc. D’ailleurs ceux qui s’intéressent à la Bible sont souvent considérés comme démodés, arriérés, rétrogrades et j’en passe.

Est-il nécessaire de connaître Jésus aujourd’hui ?

Cependant, le constat que l’on ne peut s’empêcher de faire, malgré tout, c’est qu’au siècle post-moderniste, quoiqu’entouré de véritables réussites technologiques et d’une authentique explosion de l’information, l’être humain continue à affronter les mêmes défis complexes et les mêmes problèmes relationnels menaçant de le priver du bonheur. Tout a changé et tout demeure. On souffre encore de l’indifférence, des maladies dégénératives, de la faim chronique, de crises sociales et politiques.

Aux siècles des lumières, la philosophie avait annoncé la mort de Dieu et Il était remplacé par la science, la raison, la politique etc. On croyait avoir la réponse à tout, Soudain vient l’épidémie de choléra qui fait périr par millier la population mondiale. Seulement en France, la 3ème vague avait à son compte plus 143,000 morts. Aujourd’hui, encore, les médecins les plus chevronnés n’ont pas survécu à la pandémie Covid-19, qui pis est, même celui qui l’a découvert. Plus près de nous en Haïti, le 14 Aout 2021, les lois de la nature  enseignent notre précarité et notre impuissance au vu et au su de tous. Cela va s’en dire que l’homme du 21è siècle se trouve seul et abandonné sous le soleil brûlant de l’existence. Mais n’est-ce pas donc le bon moment de penser,  comme François Villon, aux neiges d’antan?

Au 1er siècle de notre ère, tandis que Jésus s’apprêtait à laisser ce monde, des Grecs déçus et désappointés, des courants philosophiques, des idéologies politiques et pourquoi pas des institutions religieuses de l’époque, cherchaient à rencontrer Jésus en quête d’un supplément d’âme. Ils voulaient personnellement le rencontrer (Jean12:21). Rencontrer Jésus a été non seulement le cri de ces Grecs, mais aussi celui  de milliers de Juifs perdus dans un judaïsme orthodoxe, froid et sans vie. 

Les témoignages autour de la personne et de son ministère n’ont pas manqué tant  dans le monde Juif, Chrétien que Romain. 

Pline Le Jeune écrivain Romain, dans une lettre adressée à l’empereur Tranjan, fournit entre l’an 111 et 113, des informations sur le développement du Christianisme en Asie mineure et fait une brève allusion à Jésus. Tacite, réputé pour son esprit critique et son honnêteté, vers l’an 116 raconta la première persécution des disciples de Jésus sous l’empereur Néron en l’an 64 en ses termes: “ Pour détruire la rumeur qui l’accusait de l’incendie de Rome, Néron supposa des coupables… Ce fut  ceux qui étaient appelés chrétiens. 

 Suétone (69-141), écrivant la Vie des Douze Césars dit que l’empereur Claude “expulsa les juifs de Rome, devenus sous l’impulsion de Chrestus (chrétiens) une cause permanente de désordre.”

Joseph Flavius (l’an 37-97), écrivain Juif produit un texte beaucoup plus explicite: “ A cette époque paru Jésus, homme sage, s’il faut l’appeler homme, car il accomplit des choses merveilleuses et il entraina beaucoup de Juifs et beaucoup de Grecs. Celui là était le christ. Sur dénonciation des premiers de notre nation, Pilate le condamna à la croix; Mais les fidèles ne renonçaient pas à leur amour pour lui; Car le 3è jour, il leur apparut ressuscité, ainsi que mille autres merveilles à son sujet. Encore aujourd’hui subsiste la secte qui, d’après lui, a reçu le nom de Chrétiens”

Aujourd’hui, comme aux jours des Grecs, le plus urgent besoin du monde est de connaitre Jésus. Sa connaissance promet un niveau de vie que nulle autre connaissance n’offre: Le “zoè ayionion” (La vie éternelle). Dans la langue Grecque, au moins trois vocabulaires traduisent le mot vie en français: le “bios” =  Vie en tant que principe, le “psukè”, = vie, âme,  la vie se rapportant aux sens et le “zoè ayionion” = vie éternelle.  Dans Jean 17:3, Jésus déclare: “Or, la vie éternelle c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jesus-Christ”. La vie éternelle n’est pas accordée au moins des rituels religieux et non par la volonté de l’homme mais par la connaissance de Jésus. Connaitre Jésus, c’est accéder à l’éternité.

Tandis que les institutions sanitaires du monde n’offrent pas vraiment d’alternatives fiables face à la pandémie covid-19  et que les catastrophes naturelles se déferlent à une proportion inquiétante contre les habitants de la planète terre, menaçant sa survie par des tremblements de terre, des inondations, des cyclones,  sans  oublier le terrorisme, les guerres et les problèmes relatifs au climat. un fait demeure, il n’a pas d’espérance certaine au-delà de celui qui, depuis plus de 2000 ans, avait fait l’état des lieux de la planète, avant le plus grand évènement devant marquer la fin de son histoire, à savoir son retour. Si les prévisions scientifiques laissent des doutes quant à une meilleure condition de la vie des êtres humains sur terre pour des années à venir  non lointaines, quoique ce soient des hypothèses, cela montre la nécessité de s’appuyer sur la révélation biblique dont Jésus est le thème central. 

Vers la fin de son ministère terrestre, alors que Jésus fuyait les foules pour se consacrer à la formation de ses apôtres, il leur posa soudain cette question essentielle : qui dit-on que je suis? (Mathieu 16: 13 ) l’interrogation, depuis, n’a plus quitté les hommes. Les siècles ont passé, des institutions puissantes se  sont effondrées, des civilisations brillantes ont disparu, les langues ont changé, des nations se sont écroulées tandis que d’autres sont nées: mais son nom reste et demeure le point tournant de l’histoire de l’humanité, apportant ainsi paix, assurance, sécurité, consolation et Espérance à tous ceux qui s’approchent de lui par la foi.

Aimeriez-vous connaitre  ou rencontrer Jésus? Il est révélé dans la Bible. Mais  sa connaissance est plus qu’un peu de science historique ou biblique. Il est important de le faire aujourd’hui, car le jour vient où les écrivains écriront le mot “fin”, le jour vient où les horloges s’arrêteront, le jour vient où le temps cédera  place à l’éternité. Si aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, bientôt nous verrons face à face.

Edition Parole de Vie

Romann Jean, Théologien 

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